Le Ministre de la Planification et du Développement, Kossi Assimaidou, a accueilli le 05 avril 2017 à la frontière de Kodjoviakopé à Lomé le Vice Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique, Makhtar Diop. Ce déplacement constitue la première visite officielle de ce dernier au Togo après une brève escale effectuée et s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Togo et le groupe de la Banque Mondiale.
Au cours de son séjour, il s’est entretenu avec le Chef de l’Etat sur l’état de la coopération entre le Togo et la Banque Mondiale et l’appui de cette institution pour soutenir davantage le Togo dans ses efforts de développement économique et social. Il a par ailleurs procédé à la signature de trois accords de financement pour un montant total de 65 millions de dollars (soit environ 39 milliards de francs CFA). Sur ce montant, 51 millions de dollars sont octroyés au Togo sous forme de don.
Au cours de son séjour, il s’est entretenu avec le Chef de l’Etat sur l’état de la coopération entre le Togo et la Banque Mondiale et l’appui de cette institution pour soutenir davantage le Togo dans ses efforts de développement économique et social. Il a par ailleurs procédé à la signature de trois accords de financement pour un montant total de 65 millions de dollars (soit environ 39 milliards de francs CFA). Sur ce montant, 51 millions de dollars sont octroyés au Togo sous forme de don.
Une autre étape importante du séjour de Makhtar Diop au Togo a été sa visite, le 6 avril, sur le campus universitaire de Lomé, où il a pris connaissance des actions en cours au Centre Régional d’Excellence sur les Sciences Aviaires (CERSA), financé par la Banque mondiale à hauteur de 8 millions de dollars (plus de 4,5 milliards de francs CFA) dans le cadre du projet des centres d’excellence africains qui soutient l’enseignement des sciences et technologies dans les universités en Afrique de l’Ouest et du Centre, à travers 22 projets.
Point sur les trois projets
Le premier accord signé porte sur le Projet de filets sociaux et de services de base (PFSSB), d’un montant de 29 millions de dollars (environ 17,5 milliards FCFA), sous forme de don et qui a été approuvé par le Conseil d’Administration de la Banque le 21 mars 2017. Ce projet, qui sera mis en œuvre dans les cinq régions du Togo, va aider le pays à poursuivre la mise en œuvre de sa politique nationale de développement à la base, pour renforcer l’accès des communautés pauvres aux infrastructures de base et aux filets de sécurité sociale. Il s’appuie sur les bons résultats enregistrés dans le cadre des précédentes interventions de la Banque mondiale dans le développement communautaire depuis son réengagement avec le Togo en 2008, notamment le Projet de développement communautaire (PDC) et son successeur, le PDCplus.
Le premier accord signé porte sur le Projet de filets sociaux et de services de base (PFSSB), d’un montant de 29 millions de dollars (environ 17,5 milliards FCFA), sous forme de don et qui a été approuvé par le Conseil d’Administration de la Banque le 21 mars 2017. Ce projet, qui sera mis en œuvre dans les cinq régions du Togo, va aider le pays à poursuivre la mise en œuvre de sa politique nationale de développement à la base, pour renforcer l’accès des communautés pauvres aux infrastructures de base et aux filets de sécurité sociale. Il s’appuie sur les bons résultats enregistrés dans le cadre des précédentes interventions de la Banque mondiale dans le développement communautaire depuis son réengagement avec le Togo en 2008, notamment le Projet de développement communautaire (PDC) et son successeur, le PDCplus.
Le deuxième accord signé est relatif au Projet Emploi des Jeunes Vulnérables (PEJV), dont le montant s’élève à 15 millions de dollars (environ 9 milliards FCFA), également sous forme de don, et qui a été approuvé par le Conseil d’administration de la Banque le 21 mars 2017. Ce projet vise à offrir des opportunités économiques aux jeunes pauvres et vulnérables. Il s’agit de jeunes femmes et hommes âgés de 15 à 35 ans, vivant dans les communautés pauvres des cinq régions du pays, n’ayant pas achevé leur cycle primaire ou souffrant d’handicaps.
Le troisième et dernier accord porte sur le Projet de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies (REDISSE). Il s’agit d’un projet régional qui couvre la Guinée Bissau, le Libéria, le Nigéria et le Togo, et pour lequel le Togo a obtenu un montant de 21 millions de dollars (environ 12,5 milliards de francs CFA). Sur ce montant, 7 millions de dollars sont octroyés sous forme de don, et 14 millions sous forme de crédit. Ce projet a été initié suite à la récente épidémie de la maladie virale d’Ebola qui a largement érodé les gains dans la lutte contre la pauvreté, dans le développement humain et au niveau de la croissance économique dans les pays affectés.