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Les cadres du MPDC sur la prise en compte du genre dans les stratégies et politiques de développement

Les cadres du MPDC sur la prise en compte du genre dans les stratégies et politiques de développement

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Une quarantaine de cadres du Ministère de la Planification du Développement et de la Coopération sont formés depuis le 09 décembre 2021 sur la prise en compte du genre dans les projets, programmes, stratégies et politiques de développement. Cette formation, à l’attention de 20 femmes et 20 hommes intervenant dans l’élaboration ou la programmation des projets de de développement de Lomé et des directions régionales de Maritime et des Plateaux, vise à renforcer leurs capacités en matière de promotion des femmes et leur participation effective à la prise de décision à tous les niveaux du processus de développement.

La session de formation se tient dans le cadre de la mise en œuvre du plan de travail annuel de la cellule focale genre du ministère de la planification du développement et de la coopération. Les participants ont eu l’occasion d’échanger et de partager les expériences sur la prise en compte du genre dans les politiques en vue d’identifier des méthodologies novatrices et des stratégies à développer avec les différents acteurs en la matière.

La cérémonie d’ouverture des travaux de cette rencontre a été présidée par le Directeur de Cabinet, Edjeou Essohanam, qui a indiqué que « la formation de ce jour vient à point nommé dans un contexte marqué par des réformes budgétaires basées sur une logique de résultats notamment le budget-programme doublé de la budgétisation sensible au genre (BSG) ». Cette démarche de budgétisation sensible au genre, a-t-il dit, permettra de favoriser l’équité et d’améliorer l’efficacité, la cohérence, la transparence et la redevabilité des politiques publiques, à travers une meilleure allocation des ressources budgétaires.  

L’importance de cet exercice se mesure à l’aune des défis de mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale qui ambitionne d’assurer l’autonomisation de la femme qui ne peut être effective qu’avec la mise en place d’un programme d’institutionnalisation du genre à travers, entre autres, le renforcement des capacités des départements ministériels, institutions et des collectivités territoriales à intégrer le genre dans les projets, programmes, stratégies, politiques de développement.

La promotion de l’équité et l’égalité du genre est l’affaire de tous les acteurs, notamment les acteurs publics et privés, les organisations de la société civile, les communautés à la base et les partenaires techniques financiers. Ainsi, une forte mobilisation sociale et une synergie d’actions des acteurs permettront d’augmenter l’efficacité, l’efficience, la durabilité et la cohérence des actions de lutte en faveur de l’équité et l’égalité entre les hommes et les femmes dans la vie politique, économique, sociale et culturelle de notre pays.