Les négociations intergouvernementales entre le Togo et l’Allemagne ont pris fin ce 1er décembre 2023 à Lomé sur une note de satisfaction entre les deux parties.
Le procès-verbal de ces Négociations a été, côté togolais, par le Ministre Conseiller du Président de la République, Simféitchéou PRÉ et côté allemand par la Directrice de la Division Afrique de l’ouest II du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), Silvia Morgenroth. Au terme des échanges, la partie allemande a annoncé de nouveaux engagements pour un montant de de 58 millions d’Euro.
Dans le cadre de cette coopération germano-togolaise, différents programmes ont été mis en œuvre sous l’égide de la Coopération technique allemande (GIZ) et de la Coopération financière allemande (KfW), notamment dans les secteurs de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, de l’agriculture, de la santé, de l’énergie, de la sécurité alimentaire et de la décentralisation. La mise en œuvre de ces programmes a permis d’avoir un impact notable sur les conditions de vie des laborieuses populations togolaises.
Depuis le 17 mai 2021, les deux gouvernements se sont engagés à mettre en œuvre le partenariat pour les réformes qui est devenu l’élément central de leur coopération. Ce partenariat qui repose davantage sur la dynamique de la transformation structurelle de l’économie togolaise a été matérialisé par la validation de la matrice des réformes et la signature du procès-verbal des négociations intergouvernementales bilatérales. Dans l’objectif ultime de soutenir la création massive d’emplois et de richesse, le partenariat germano-togolais s’articule autour des axes d’intervention en lien avec les priorités nationales. Il s’agit de :
- améliorer le climat des affaires et des investissements en s’appuyant sur une offre de formation professionnelle de qualité en phase avec le marché du travail et en renforçant l’attractivité du pays auprès des investisseurs étrangers;
- renforcer la transformation agro-industrielle et ses chaines de valeurs comme moteurs de croissance et d’emploi ;
- promouvoir la bonne gouvernance et le développement des territoires comme levier de croissance inclusive (décentralisation et finances publiques).