Les acteurs nationaux et internationaux impliqués ont ainsi échangé sur des stratégies de mobilisation de ressources domiciliaires et sur une amélioration de la planification des financements alloués afin de rehausser les écarts.
Un atelier de dissémination des résultats de l’analyse de l’efficacité des allocations des ressources dans la riposte contre le VIH au Togo s’est tenu le 23 février dernier à l’hôtel Sancta Maria à Lomé. Cette rencontre, organisée par le Conseil National de lutte contre le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles (CNLS-IST), l’ONUSIDA et la Banque mondiale, a permis aux acteurs, experts et décideurs nationaux et internationaux de discuter des moyens à mobiliser pour les financements locaux afin de rehausser les écarts de traitement. L’étude, commanditée par le Togo, a été menée par la banque mondiale, et les universités de Londres et des Etats-Unis sur les données du Sida de 2014 et les résultats étaient disponibles en décembre 2017.
Une présentation du Pr Pitché
Les résultats de cette analyse ont été présentés par le Coordonnateur National du SP/CNLS-IST, Pr Vincent Palokinam PITCHE, qui a indiqué que l’augmentation progressive du nombre de personnes sous traitement ARV a un impact sur les ressources disponibles ou à mobiliser « puisque, chaque année, il faut maintenir et les anciens patients et les nouveaux, c’est-à-dire disposer de plus de ressources ». Le rapport de l’étude a fait une analyse épidémiologique de l’infection au Togo et évaluer l’efficacité des interventions de riposte. Les acteurs nationaux et internationaux impliqués ont ainsi échangé sur des stratégies de mobilisation de ressources domiciliaires et sur une amélioration de la planification des financements alloués afin de rehausser les écarts.
Les résultats de cette analyse ont été présentés par le Coordonnateur National du SP/CNLS-IST, Pr Vincent Palokinam PITCHE, qui a indiqué que l’augmentation progressive du nombre de personnes sous traitement ARV a un impact sur les ressources disponibles ou à mobiliser « puisque, chaque année, il faut maintenir et les anciens patients et les nouveaux, c’est-à-dire disposer de plus de ressources ». Le rapport de l’étude a fait une analyse épidémiologique de l’infection au Togo et évaluer l’efficacité des interventions de riposte. Les acteurs nationaux et internationaux impliqués ont ainsi échangé sur des stratégies de mobilisation de ressources domiciliaires et sur une amélioration de la planification des financements alloués afin de rehausser les écarts.
Contributions des différents acteurs
C’est le Ministre de la Planification du Développement, Kossi ASSIMAIDOU, qui a ouvert les travaux de cette rencontre et présidé le débat après la présentation des résultats de l’étude. Dans son discours, il a apprécié l’idée de faire une étude sur l’allocation le Togo des ressources et surtout remercié tous les experts de la Banque Mondiale, du Togo, de l’ONUSIDA et tous les autres qui ont contribué à mener une telle étude et de faire une analyse pour mieux orienter les décisions nationales. Il a invité les acteurs internationaux à poursuivre leurs actions multiformes en faveur du Togo pour une planification durable des programmes d’intervention et de riposte contre la pandémie du Sida
C’est le Ministre de la Planification du Développement, Kossi ASSIMAIDOU, qui a ouvert les travaux de cette rencontre et présidé le débat après la présentation des résultats de l’étude. Dans son discours, il a apprécié l’idée de faire une étude sur l’allocation le Togo des ressources et surtout remercié tous les experts de la Banque Mondiale, du Togo, de l’ONUSIDA et tous les autres qui ont contribué à mener une telle étude et de faire une analyse pour mieux orienter les décisions nationales. Il a invité les acteurs internationaux à poursuivre leurs actions multiformes en faveur du Togo pour une planification durable des programmes d’intervention et de riposte contre la pandémie du Sida
Le Directeur pays de l’ONUSIDA, Dr Christian MOALLA et la Représentante de la Représentante Résidente de la Banque Mondiale, Ndeye Magatte Fatim SECK ont salué l’engagement du Togo dans la lutte contre cette maladie tout comme les autres maladies endémique et exhorté à une vraie mobilisation de ressources additionnelles pour relever les défis. Dr Christian MOUALA, a particulièrement insisté sur les nouvelles donnes de financements devenant de plus en plus rares et qui, selon lui, « nécessitent que l’on mette davantage l’accent sur des financements innovants, notamment les financements domestiques ». Il a ensuite affirmé que les partenariats et l’implication de tous sont nécessaires « pour voir comment mobiliser davantage de ressources et aussi les allouer de manière optimale ».