Le Gouvernement et l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) ont procédé ce jour à la signature du Procès-verbal des discussions entre les deux parties pour le démarrage de la mise en œuvre du projet conjoint intitulé « Améliorer l’accès équitable et durable à un ensemble intégré de services essentiels pour les enfants du nord du Togo au moyen d’une approche de cohésion sociale ». La cérémonie a été co-présidée, du côté du Gouvernement, par le Directeur de Cabinet, Essohanam EDJEOU et le Directeur Pays de l’Agence coréenne de coopération internationale, Dong Hyun LEE. Conjointement soumis par le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondiale (PAM) auprès de la KOICA, ce projet a été endossé par le Gouvernement togolais en 2023 puis sélectionné par le Gouvernement de la République de Corée en 2024.
Ce nouveau projet vise à répondre aux besoins des enfants, notamment des enfants déplacés et des communautés d’accueil, au moyen d’une approche de cohésion sociale visant à renforcer les services sociaux et la cohésion dans les régions du Togo touchées par le débordement de la crise au Sahel. Il sera mis en œuvre sur la période de 2025 à 2029 et couvre les secteurs de l’éducation, la santé, l’eau, l’assainissement et l’hygiène et la protection sociale. Le coût global de ce projet s’élève à 13 908 929 USD soit environ 8,34 milliards FCFA reparti comme suit : 13 000 000 USD soit 7,8 milliards FCFA de la KOICA, 809 137 USD soit environ 485,48 millions FCFA de l’UNICEF et 99 792 USD soit environ 59,87 millions FCFA du PAM.
Il faut rappeler que le présent projet fait suite à une première phase du projet financé par la KOICA de 2019 à 2022 à hauteur de 5 650 000 dollars US et intitulé « Améliorer l’accès équitable et durable à une éducation de qualité pour tous les enfants du nord du Togo ». L’objectif principal de cette première phase était d’augmenter l’accès équitable à une éducation de qualité et aux opportunités d’apprentissage dans un environnement sûr et sain pour les filles et les garçons, en particulier les enfants les plus marginalisés dans les districts ciblés du Togo. Ce projet avait contribué à renforcer les efforts du pays dans (i) l’accès à une éducation équitable et inclusive, (ii) l’amélioration des résultats d’apprentissage dans l’éducation de base et les opportunités d’apprentissage et (iii) l’accès à l’eau et aux installations sanitaires dans les écoles, les établissements de soins de santé et les communautés voisines.