Les acteurs de développement ont validé ce 14 août 2023 le rapport national de la revue du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD+30) et de la révision décennale du plan d’action de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (DAAPD+10). C’est à l’issue d’un atelier ouvert à l’Hôtel Concorde à Lomé par le Directeur de Cabinet du Ministre de la Planification du Développement et de la Coopération, Edjéou Essohanam, en présence de la Représentante Résidente par intérim du Fonds des Nations Unies pour la Population, Dr Olga Sankara, des Représentants des différents Ministères et Institutions de la Républiques, des Représentants des Agences du Système des Nation et des Représentants ainsi que la Société Civile et le Secteur Privé.
Dix ans après l’engagement d’Addis Abeba sur la population et le développement, la Commission de l’Union Africaine (CUA) organise une révision décennale dudit programme en vue de faciliter la planification et l’engagement efficace de tous les ministères, départements et agences des Etats membres, responsables des questions de population et du développement. Pour ce faire, le gouvernement a entrepris, avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la Population, l’élaboration du rapport national qui devra contribuer ensuite à élaborer le rapport continental. Le processus ayant conduit à l’adoption du rapport a connu la participation de toutes les parties prenantes au développement et a consisté à examiner les progrès enregistrés, les réalisations, les défis et contraintes ainsi que les leçons apprises depuis 2014.
A cet effet, sur la base des informations recueillies auprès des acteurs de développement, un rapport préliminaire a été élaboré et soumis à une revue technique du 20 au 23 juillet 2023. Ce rapport relève que des progrès significatifs ont été réalisés par le Togo au cours des 10 dernières années en matière de la sécurité, de respect des droits humains et d’égalité et d’équité. De même, des progrès notables ont été enregistrés dans les domaines de l’éducation, de l’autonomisation des femmes, de la lutte contre les violences basées sur le genre et de mutilations génitales féminines, de la promotion de la jeunesse et d’insertion professionnelle ainsi que de la prise en charge des personnes vulnérables. Sur le plan politique, par ailleurs, le rapport note le renforcement de la démocratie ainsi qu’une représentativité active des femmes à l’action gouvernementale et parlementaire.